Contexte




Le Gabon fait partie des rares pays au monde à avoir, en milieu urbain, une plage de ponte de tortues marines.

Tous les ans, entre les mois de novembre et avril, la plage du quartier Tahiti à Libreville voit des bébés tortues sortir de leur coquille et faire leurs premiers pas pour rejoindre la mer.

Malheureusement, ces dernières années, les déchets plastiques qui s’accumulent sur les plages de Libreville sont en augmentation, et ce particulièrement pendant la grande saison des pluies qui charrie vers la mer les ordures accumulées le long des cours d’eau qui traversent la ville.






Cette saison des pluies coïncide avec la saison de reproduction des tortues.

C’est ainsi que les femelles qui remontent sur la plage pour pondre trouvent des plages encombrées, ce qui complique la tâche de creuser leur nid dans le sable.

Aussi, lors de l’éclosion, un nombre croissant de bébés tortues se trouvent attrapés dans les tas d’ordures ou dans les caniveaux obstrués.

Elles meurent donc avant même d’avoir atteint l’océan.

                                                                   

De plus, la largeur de la plage diminue en raison de l’augmentation des constructions et des murets qui empiètent sur l’espace disponible pour la ponte.

La combinaison de tous ces facteurs créent un effet de « perfect storm », ce qui contribue au phénomène de diminution du nombre de tortues au niveau mondial.